• Raviver la paix / La Marseillaise.fr

    Editorial

    L’avenir du Proche-Orient tient à la résolution du conflit israélo-palestinien. La guerre en Syrie, pourtant si proche, a fait passer au second plan cette impérieuse nécessité. Les morts nous la rappellent cruellement. La visite du chef des Nations-Unies sur les lieux même du conflit n’a pas pour objet de dramatiser une situation qui n’est déjà que trop dramatique mais d’alerter. Une fois de plus. Mais Ban Ki-moon symbolise aussi l’impuissance de la communauté internationale incapable de faire appliquer les différentes résolutions de l’ONU votées depuis près de 70 ans et à faire triompher tout simplement le droit international. Le temps des accords d’Oslo de 1993 semble aussi d’un autre siècle et c’est en effet le cas. Le 21e siècle frémissant est fait de guerres et de détresses. Et le désespoir pousse au pire comme l’absence totale de perspective pour toute une jeunesse palestinienne qui n’a connu que l’occupation, l’enfermement, la négation de son aspiration à vivre dans un Etat indépendant. Aujourd’hui en Israël le camp de la paix est marginalisé et l’Etat est dirigé par des extrémistes de droite qui vont jusqu’à dédouaner Hitler de ses crimes pour servir leur cause ! Le devoir de la communauté internationale est de créer les conditions d’une reprise des négociations. Les protagonistes de la poignée de main historique de 1993, Arafat et Rabin, ne sont plus là. 22 ans après, les fossoyeurs de ce processus doivent être placés devant leur responsabilité historique.

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    jeudi 22 octobre 2015 09:26       

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