Adoptant sans complexe la logique entreprenariale la plus dure,  la direction de l'hôpital de Morlaix veut imposer au personnel un train de mesures annoncées comme « non négociables ».

En contractant le temps de présence des agents dans les services, la direction veut imposer la suppression de 22 postes (dans un premier temps) avec pour

Ils sont confrontés à une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail,

 Adoptant sans complexe la logique entreprenariale la plus dure,  la direction de l'hôpital de Morlaix veut imposer au personnel un train de mesures annoncées comme « non négociables ».

En contractant le temps de présence des agents dans les services, la direction veut imposer la suppression de 22 postes (dans un premier temps) avec pour conséquences immédiates :

• Une nouvelle réduction du temps d'hospitalisation des patients même à la suite d’interventions délicates.

• Le non remplacement des 3 premiers jours d'absence y compris pour les congés maternité !

• Un temps de transmission à la relève entre les équipes insuffisant et parfois impossible.

• La banalisation du transfert de soins à des agents non habilités à les effectuer.

• Une intensification d'actes « à la chaîne », selon la logique de rentabilité induite par la « Tarification à l'activité » (T2A).

• Une nouvelle diminution du temps à consacrer à chaque patient, et des agents qui n’ont plus vraiment le temps de les écouter.

 En cas de sous effectif du personnel : fermeture de lits et transfert dans le premier service non complet…

Argumentant de l’obligation d'économiser trois milliards dans la santé la direction sert sans état d'âme et avec zèle la politique de réduction drastique des moyens des services publics de Santé prônée par le gouvernement. Le gouvernement qui, par contre, ne fait rien pour récupérer les 20 milliards d'euros manquant à la sécurité sociale du faits des grandes entreprises qui ne s'acquittent pas de leurs cotisations à l' URSAF !

Cela n'est plus tolérable !

La défense et l’amélioration des services publics, c’est l’affaire de tous !

Comme l'ensemble des services publics, l'hôpital de Morlaix est notre patrimoine commun. Il devient urgent que tous les usagers, toutes les organisations politiques et syndicales et tous les élu-es de la population à tous les niveaux, s’opposent à la dégradation organisée des services de santé.

 C’est la politique d’austérité appliquée à l’hôpital qui met en péril la qualité des soins.

C’est ensemble que les salarié-es et les usagers doivent défendre l’accès à une santé de qualité pour tous.