• Depuis quelques temps, malgré les nombreux coup bas du gouvernement socialiste, notre blog est resté silencieux, non par désintérêt, mais parce que notre Association rencontrait des tensions en son sein. Depuis des semaines les Citoyens Engagés non encartés, majoritaires parmi les adhérents (60%), rencontraient de plus en plus de difficultés à faire entendre et respecter leurs voix, face aux postures électoralistes, politiciennes et partisanes, au point que les différents porte-paroles élus ont jeté l'éponge les uns après les autres. Au terme de ces débats, un groupe d'Adhérents à demandé à ce qu'il soit procédé à un vote sur une éventuelle dissolution de l'Association Front de Gauche du Pays de Morlaix, vous en trouverez le résultat dans le communiqué ci-dessous.

    Précision: aux cotés des Citoyens Engagés non encartés on trouve tous les adhérents du Parti de Gauche de Morlaix.

     

    A l’issue de l’Assemblée Générale Extraordinaire de l’association Front de Gauche du Pays de Morlaix du 02 mars 2016, les militants démissionnaires expliquent :

     

    POURQUOI NOUS QUITTONS LE FRONT DE GAUCHE ?

    En 2012 le Front de Gauche a fait naître l'espoir d’une réelle politique de gauche, d’un front de gauche dont la force serait de réconcilier le citoyen avec la politique au sens noble. La création de l’association « Front de Gauche Pays de Morlaix » ouverte à tous, a engendré l’espérance’ d’une adhésion directe à un mouvement créant une unité entre les différentes composantes politiques, et les personnes simplement engagées. Cette diversité serait la vraie richesse d'un système politique démocratique et donc porteur d’enthousiasme pour l’avenir… Hélas non, 3 ans plus tard, nous constatons que le FDG est devenu une coquille vide, dirigée par les partis fondateurs, dont certains ne jouent que leur propre intérêt à court terme, repoussant au loin « l’humain d’abord », sacrifié sur l’autel de l’électoralisme.

    Beaucoup de personnes soutenant le Front de Gauche ont toujours considéré que, faute d’élections à la proportionnelle, il fallait refuser tout désistement électoral en faveur d’un PS qui mène une politique contraire à ses promesses et aux intérêts du peuple.

    Dans une 5ème République à bout de souffle, où la démocratie est bafouée et verrouillée par un système ultra-présidentiel et des élections au scrutin majoritaire à deux tours, nous constatons qu’il n’est plus possible de mener une action commune efficace entre personnes ayant, sur les relations avec le PS, des conceptions aussi opposées

    Aussi, lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de l’association Front de Gauche du Pays de Morlaix le 02 mars 2016, 28 adhérents sur 46 ont voté pour la dissolution de l’association (18 contre). Cette majorité au 3/5 n'étant pas suffisante statutairement (2/3 exigés), un grand nombre de personnes ont décidé de quitter l’association, dont les deux co-présidents, le trésorier et la trésorière adjointe. Cinq des personnes partantes sont également conseillers municipaux dans quatre communes (Morlaix, Plourin, Pleyber-Christ et Plouegat-Guerrand).

    Si nous avons été contraints de quitter l'association du Front de Gauche du pays de Morlaix pour les motifs ci-dessus, nous n'en restons pas moins attachés à l'esprit du programme ''L’Humain d’abord'', en faveur d’un emploi stable pour tous, d’une répartition équitable des richesses, d’une Europe sociale, d’une planète vivable pour l’Humanité, de la paix et de la fraternité.

     

    Nous restons animés par la seule envie de contribuer à une mobilisation citoyenne d'ampleur. Beaucoup d’entre nous sont d'ailleurs engagés dans des associations de solidarité et de défense des droits de l’homme.

     

    Les projets de plus en plus antisociaux et anti démocratiques, fomentés par la droite et le MEDEF et mis en application par ce gouvernement PS et ses partenaires, exigent une riposte puissante.

     

    Dès maintenant, nous appelons à engager l'action contre la casse du code du travail et à participer massivement à la journée de manifestation du 9 mars.

     

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  • Toutes et Tous le 9 mars 12heures devant la Mairie de Morlaix

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  • Lire la suite...

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  • Mobilisation citoyenne pour le climat dimanche 6 décembre 2015, 15h00, à la Pointe du Raz.
    Co-voiturages de Brest et sa région, pour les autres, contacter :
    https://framadate.org/pUn3iMBnAMpp3cMZ

     

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  • Dans un courrier adressé au premier ministre, Mes Muriel Ruef et Alexandre Faro, qui défendent des militants du climat assignés à résidence, s'indignent du traitement infligé à leurs clients. « Ce sont vos opposants politiques que vous avez placés sous résidence surveillée, comme l’aurait fait n’importe quel régime autoritaire », dénoncent-ils.

     

    Monsieur le Premier Ministre,

    La Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (dite COP21) s’ouvre demain à Paris dans un climat de deuil qui ne tient pas seulement aux faits survenus le 13 novembre dernier.

    À la veille de ce rassemblement sans précédent de Chefs d’État et de Gouvernements, vous avez décidé d’offrir au monde qui nous regarde le visage inquiétant d’un pays triste et muselé, aux rues vides et à la contestation étouffée.

    Profitant de l’émotion et de la peur qui nous ont légitimement envahis au moment de ces attentats, vous avez, à la faveur de l’instauration de l’état d’urgence, sorti des vieux cartons de l’Empire la pratique de l’assignation à résidence.

    Or, les mesures liberticides se justifient toujours par la promesse qu’elles ne s’appliqueront qu’aux salauds désignés. Vous l’avez vous-même confirmé devant la Représentation Nationale en arguant de leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme. Il était pourtant évident que ces assignations à résidence auraient vocation à s’appliquer dans les seuls cas où la justice pénale, avec son arsenal complet de mesures (garde à vue, contrôle judiciaire, perquisition,…), ne trouverait pas à s’appliquer, c’est à dire contre les personnes contre lesquelles il n’existe aucune preuve démontrant qu’elles ont commis ou tenté de commettre une infraction. Nous étions donc déjà loin des salauds.

    En désignant ainsi des personnes et en les empêchant de mener une vie normale vous portez une atteinte manifeste à d’autres valeurs essentielles de notre droit républicain que sont la présomption d’innocence, la liberté de circuler et la liberté de travailler et d’entreprendre. Tout ceci au nom d’un impératif de sécurité légitimée par la lutte contre le terrorisme.

    Ce 25 novembre, quelques jours seulement après avoir imposé l’état d’urgence, votre gouvernement franchi un cap supplémentaire en assignant à résidence des militants environnementaux et sociaux impliqués dans la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et dans l’organisation - au grand jour et depuis plusieurs mois - des manifestations prévues à l’occasion de votre conférence internationale. Des policiers en civil sont postés en permanence devant leur porte, et ils doivent pointer trois fois par jour au commissariat.

    Ce sont ainsi vos opposants politiques que vous avez placés sous résidence surveillée, comme l’aurait fait n’importe quel régime autoritaire et comme cela ne s’est plus vu dans ce pays depuis longtemps.

    Vous avez utilisé la peur et l’émotion pour bâillonner une opposition à l’heure d’une réunion diplomatique sans précédent, justifiant ces mesures par l’emploi des mots «violences», «mouvance contestaire» et «ultra gauche», expressions vides de faits comme de sens, créées de toute pièce, sans la moindre consistance.

    Vous aurez cependant du mal à faire croire aux spectateurs du monde entier que les militants qui  s’impliquent et qui organisent la contestation légitime à votre manière de gérer le désastre environnemental constituent des menaces pour leur sécurité.

    Vous offrez au monde entier le sombre spectacle d’un pays déstabilisé par les attentats au point de renoncer à ses valeurs les plus essentielles, celles-là même que les terroristes cherchaient à atteindre ce 13 novembre.

    Il aura donc suffit de douze jours pour mettre à genoux notre héritage révolutionnaire.

    Il semble en effet acquis, à la lumière de vos récentes déclarations, que vous envisagez fort naturellement la poursuite de ce que les plus naïfs appeleront «une parenthèse autoritaire» bien au-delà des trois mois légaux. Vous en auriez même informé la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Les assignations à résidence de ceux qui s’opposent à vous sont, dans ces circonstances, une honte, une honte abjecte et intolérable qui emporte, avant même qu’elle n’ait commencé, votre Conférence du Désastre dans les poubelles de l’Histoire.

    Nous devons cependant craindre la suite, lorsque les caméras mondiales regarderont ailleurs et que vos mesures d’exception deviendront la règle.

    Il nous reste alors à espérer que les philosophes et les historiens qui, depuis plusieurs jours, appellent par voie de presse à la vigilance populaire vis-à-vis des pouvoirs que vous vous êtes octroyés soient enfin écoutés, et que la contestation, que vous tentez de museler, enfin se fasse entendre. 

     

    Muriel RUEF                                                                       Alexandre FARO

    Avocate au Barreau de Lille                                              Avocat au Barreau de Paris

     

    http://nddl.morlaix.overblog.com/

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  •  

    Ou comment l’état d’urgence, validé par l’Assemblée et le Sénat, permet la répression et l’intimidation envers toute velléité d’exercer notre liberté d’expression.

    Etat d’urgence contre les Citoyens défenseurs du climat

    La Presse "officielle", radios, télés et journaux, nous a abreuvé de commentaires nous expliquant que les "forces de l'ordre" ont du intervenir contre les groupes de "provocateurs" qui étaient "venus pour en découdre", sans oublier de rappeler que l'appel à ce rassemblement s'était fait en dépit de l'interdiction de manifester.

    « Ce sont de petits groupes violents qui s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des projectiles » a indiqué dimanche le préfet de police Michel Cadot.

    "petits groupes! Alors quid de ces 341 interpellations?

    « Aucun amalgame ne saurait être fait entre des manifestants de bonne foi et ces groupes qui n'ont toujours eu qu'un seul dessein : profiter de rassemblements responsables et légitimes pour commettre des violences inacceptables », a affirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

    Témoignages et images:

    « Cette situation énerve tout le monde. Je suis choqué que l'état d'urgence soit utilisé contre des militants », expliquait Mathieu, 43 ans, ingénieur dans une ONG, arguant de la nécessité d'une « pression citoyenne pour qu'il y ait un accord qui ne soit pas en deçà des besoins ». Présent sur la place, Julien Bayou, porte-parole d'EELV, a dit être « là pour surveiller et témoigner s'il y a des provocations », notamment de la police. « Ils sont 80 énervés, cagoulés, habillés en noir.

    Etat d’urgence contre les Citoyens défenseurs du climat

     

    Vers midi nous nous sommes retrouvés place de la République dans une atmosphère bon enfant, les gens mangeaient, discutaient, chantaient et dansaient. Assez rapidement les CRS ont bloqué toutes les rues adjacentes à la place de la République, je dis bien toutes les rues avant de bloquer les entrées de métro. Nous avons décidé de faire une marche sur la place en tournant en rond en scandant des slogans, la manifestation interdite s'étant transformée en manifestation "obligatoire". Au bout d’un moment nous avons essayé de nous engouffrer dans une rue, les CRS ont gazés ceux qui étaient devant deux fois. Nous avons repris notre petite marche autour de la place sans possibilité de sortir, les CRS ont donc commencé à envoyer des grenades lacrymogène dans la foule ce qui a provoqué des envois de projectiles de la part des manifestants. Quelques centaines de manifestants ont réussi à sortir de la place dont moi. Les autres ont été pris en tenaille par les CRS qui avaient bloqué la place. Avec les manifestants qui ont réussi à sortir nous avons entamé une marche dans les rues de Paris avant de nous faire rattraper par les CRS 10 minutes plus tard. Nous sommes partis dans une rue avoisinante avec des amis. Entre temps ceux qui étaient place de la République ont continué à être coincé sur la place et à se faire gazer, matraquer et arrêter, les cars étaient de toute façon prêt bien avant le début du rassemblement pour embarquer le plus de monde possible en garde à vue.

    Etat d’urgence contre les Citoyens défenseurs du climat

    Il n’était donc pas questions de groupuscules d’extrême gauche ou de black blocs mais bien de manifestants coincés sur la place de la République sans possibilité de sortir et se prenant des gaz lacrymogènes. On essaie de faire pleurer dans les chaumières en parlant du mémorial de la place de la République saccagé,

    Qui a protégé

    Qui a protégé?

     

    Qui a saccagé?Qui a saccagé?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Qui a saccagé? Les réponses sont dans les photos (non truquées)

     

    C’est faux, certains manifestants ont en effet pris des petites bougies pour les lancer (qui nous dit qu'ils n'étaient pas de la police?), mais ce n’est rien comparé à la manière dont l’État salit la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans les attentats parce qu’ils ont été incapables de protéger la population et parce qu’aujourd’hui ils profitent de l’État d’urgence pour bafouer les droits de l'homme, traiter les militants écologistes comme de véritables terroristes et nous empêcher d'exercer notre droit de manifester en marge d'une conférence où les décisions prises auront d'importantes conséquences sur l'avenir de notre planète et de nos vies. (extraits de témoignages collectés sur Internet).

    Pour finir, quelques vidéos :

    https://vimeo.com/147270176?from=outro-embed

    https://vimeo.com/147303009

    https://vimeo.com/147267519

     

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  • Appel unitaire à rester solidaires, à lutter contre toute forme de racisme et à la défense des libertés

     

    Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

     

    Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.

     

    C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.

     

    Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.

     

    Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.

     

    Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.

     

    Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.

     

    Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.

     

    Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

     

    Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

     

     

     

    Premiers signataires :

     

    AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP – section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits (RaidH), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires

     

     

     

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  •    Ca y est, le maïs est coupé, on voit à nouveau la terre des champs, bien nue, bien tassée par des engins agricoles de plusieurs dizaines de tonnes, toute prête à laisser dégouliner l’eau de pluie vers Morlaix…

       Et, quand on quitte les champs pour aborder les bourgs ou la ville, que voit-on ? De nouveaux lotissements, avec leurs routes déjà bitumées, ou en voie de l’être, comme en haut de la rue Guy Le Normand.

       Alors, puisque Morlaix-Communauté va prendre en charge les PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) pour nos 28 communes, et que cette intercommunalité pourrait aussi intervenir davantage sur les pratiques agricoles, deux suggestions :

    D’abord, arrêtons la destruction de terres agricoles pour construire des lotissements de plus en plus éloignés du centre des bourgs, et donnons la priorité absolue à la rénovation et à la construction de logements au centre- ville de Morlaix, et dans tous les centre-bourgs, au plus près des écoles et des commerces.

    Ensuite, favorisons par tous les moyens possibles les agriculteurs qui accepteront de se reconvertir vers un élevage à l’herbe et au foin : ça produit moins, mais de meilleure qualité, sans endettement excessif, et donc sans destruction périodique de bâtiments publics ou privés à Morlaix ou Saint-Martin des Champs. On peut vivre convenablement en pratiquant l’agriculture bio !

       Bien sûr, et heureusement, les inondations majeures n’arrivent pas tous les hivers, mais il est plus que temps d’agir pour en réduire le risque et l’ampleur !

       Nous n’aurons peut-être pas d’inondation cet hiver. Par contre, l’engorgement automobile du centre-ville, lui, est quotidien.

       Que nous proposent à ce sujet Madame Le Brun et son équipe, et Monsieur Fichet et son équipe ?

    Des parkings en périphérie de la ville, et des bus électriques « Bolloré » toutes les 15 ou 20 minutes pour rejoindre le centre-ville. Cette proposition est avancée –comme d’habitude- sans la moindre consultation des citoyens. Cette proposition n’est pas la bonne, pour plusieurs raisons :

    - Les parkings sont déjà saturés, ou presque, en périphérie du centre, en particulier au Pouliet.

    - Les habitants des communes périphériques continueront à vouloir garer leur voiture le plus près possible du centre. Croit-on vraiment qu’ils attendront 10 minutes ou un quart d’heure place Puyo qu’un bus arrive, électrique ou pas, gratuit ou pas ? Il ne faut pas confondre Morlaix avec les grandes agglomérations où, depuis des parkings périphériques très éloignés du centre, on est sûr de trouver un tram ou un métro dans un délai qui ne dépasse jamais 2 à 5 minutes.

       Alors, que proposons-nous ?

    - D’abord, une douzaine de lignes de transport collectif depuis les principales communes périphériques, en trajets les plus direct possibles, arrivant aux entrées du centre-ville (Place Traoulen, rond-point Charles de Gaulle…), assurées par des véhicules de vingt à trente places, en majorité assises, avec une fréquence élevée (par exemple, toutes les heures en moyenne lors de la mise en service, et davantage ensuite), à des tarifs modestes et liés à la distance.

    - Ensuite, des navettes électriques gratuites à très haute fréquence (5 à 10 minutes maximum) entre les points d’arrivée de ces lignes régulières, pour desservir tout le centre-ville. On pourrait y ajouter des vélos en libre-service.

       Ainsi, en sortant d’un petit car à l’entrée du centre-ville, chaque personne aurait le choix : marche à pied, vélo, navette électrique gratuite.

       Ainsi donc, non seulement on rendrait vivable le centre- ville, mais on brûlerait beaucoup moins d’essence et de gazole (car les habitants des 26 communes périphériques comptent pour les deux tiers dans la population de Morlaix-Communauté !), on améliorerait le pouvoir d’achat de beaucoup de ménages en leur permettant de se passer autant que possible de l’automobile, qui est un gouffre financier, et on rendrait toutes les routes plus sûres –en particulier pour les cyclistes- en réduisant la circulation.

       Enfin, soyons conscients que 40 000 personnes habitent à moins d’un kilomètre de la voie ferrée Roscoff-Morlaix : il est donc évident qu’il faut la rénover ! Coûte que coûte ! C’est au moins aussi important que le « haut débit » en fibre optique !

     

                    Hervé Penven, Plourin lès Morlaix, 28 octobre 2015.

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  • cliquez sur l'image pour l'agrandir Le n°7 du Journal du Front de Gauche est disponible

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  • Caroline Constant, l'Humanité du lundi, 23 Novembre, 2015

     

    L'après assaut à Saint-Denis, les oubliés de la République veulent se faire entendre

    Photo Eric Feferberg/AFP

    Les 71 personnes évacuées de l’immeuble pris d’assaut mercredi dernier ont tout perdu.

    La mairie interpelle Manuel Valls.

    « L’Etat nous laisse tomber. » Widad Hagras, maman de trois enfants, et occupante d’un logement dans l’immeuble assiégé par la police mercredi dernier, pour y déloger des terroristes, à Saint-Denis, ne mâche pas ses mots. Lundi après-midi, lors d’une conférence de presse organisée dans la salle des mariages de la mairie de Saint-Denis, élus, habitants de l’immeuble et représentants des parents d’élèves ont fait part de leur indignation, devant le sort que l’Etat, et son représentant, le préfet de région, ont réservé et réservent encore à ces personnes qui ont tout perdu : un « je-m’en-foutisme » total, et, en filigrane, un « démerdez-vous » retentissant.

     

    La réunion qui s’est tenue en préfecture de Bobigny, hier matin, a « abasourdi » les élus dionysiens présents, résume Stéphane Peu, maire-adjoint chargé du logement. La préfecture n’a proposé de reloger que les personnes qui habitaient l’immeuble mitraillé, et pas ceux qui vivaient dans cet ensemble de bâtiments vétustes. Et dont la structure a été complètement déstabilisée par les 5000 impacts de balle, les grenades et diverses explosions subies par les bâtiments, de l’aveu même des pompiers et du patron du RAID, rappelle le maire Didier Paillard. Vingt-neuf familles, soit quarante-cinq adultes et vingt-six enfants, doivent ainsi être relogées.

     

    Elles dorment depuis mercredi dernier dans un gymnase, prêté par la ville… dont le chauffage se coupe la nuit, alors que les températures ont chuté. La préfecture, lors de la réunion, a carrément « mis en doute la dégradation de l’ensemble de l’immeuble », a indiqué Didier Paillard. Qui reproche à l’Etat de « faire fi du statut de victimes du terrorisme » de ces soixante et onze personnes. Et pour cause : aucun représentant n’a daigné jusqu’ici se déplacer à Saint-Denis. Les autorités préfectorales ont distribué hier à l’envi « environ 50 lettres, où elles s’engagent à reloger, dans des hôtels, les personnes du 48 », précise un habitant, très remonté.

     

    Cinquante lettres, soit plus que la population concernée. Et surtout : « aucune lettre n’est nominative, ce qui n’a pas valeur d’engagement ». Un expert doit passer mercredi, à la demande de la mairie, pour évaluer les dommages subis par ce groupe d’immeubles. Le maire adjoint Stéphane Peu, qui était « confiant » dans l’issue de la réunion en préfecture de mardi matin, ne décolère pas : « Ils n’ont aucune compassion pour ces familles. C’est une fin de non-recevoir ». Y compris sur le fait de donner un récépissé de leurs papiers d’identité à ces personnes qui ont tout laissé dernière elle. « Dans notre pays, quand il y a une catastrophe naturelle, comme les inondations dans le Var, l’Etat se mobilise, et c’est bien normal. Il va à la rencontre des concitoyens qui ont vécu ce drame. Pourquoi, en Seine-Saint-Denis, ces mêmes concitoyens de la même République ne méritent pas cette même considération », s’agace-t-il. Un homme blessé, en situation illégale, se serait même vu, selon le Parisien, fait remettre, à l’hôpital, une obligation de quitter le territoire français. « C’est une accumulation de faits impensables ». Les deux élus demandent à être reçus par Manuel Valls.

    Certains, explique le maire, souhaitent être relogés à Saint-Denis, où ils ont un réseau de parents et d’amis. D’autre se fichent de l’endroit où ils peuvent atterrir, pourvu qu’ils puissent exercer leur solidarité. Widad l’affirme, « on n’est pas habitués au luxe et au confort. On n’est même pas obligés d’avoir plusieurs chambres. Mais ça ne veut pas dire qu’on va accepter n’importe quoi. » Mais l’Etat ne leur reconnait pas le statut de victime, refuse même toute indemnisation (alors que ces personnes ont tout perdu). La plupart de ces logements terriblement insalubres ne sont plus accessibles du tout pour leurs occupants. Ils font d’ailleurs l’objet d’un arrêté de mise en péril imminent depuis 2012, et devraient être interdits à la location. Une proie pour les marchands de sommeil qui louent sans vergogne ce type d’appartements vétustes. Priscilla, habitante du « 48 », raconte ainsi que chez elle, le toit s’est effondré, et que ses enfants doivent subir une prise de sang pour vérifier s’ils ne sont pas atteints de saturnisme », une maladie créée par des peintures au plomb…  Les parents d’élèves font part de la terreur et de l’angoisse chez les gens du quartier.

    Didier Paillard et Stéphane Peu ont demandé un rendez-vous au Premier ministre Manuel Valls. Pour le moment, il n’y a pas donné suite.

    Caroline Constant 

    _______________________________

    "Le flic m'a dit: 'tu vas prendre trente ans'..."

    Propos recueillis par Alexandre Fache

    Mercredi, 25 Novembre, 2015 - Humanite.fr

    L'après assaut à Saint-Denis, les oubliés de la République veulent se faire entendre

    Blessés par le Raid et bientôt expulsés

     Comme Ahmed ou Nordine, plusieurs travailleurs sans-papiers de l’immeuble pris d’assaut par la police sont visés 
par des procédures d’expulsion.

     Assailli, blessé, gardé à vue, placé en rétention... Nordine Touil, 31 ans, sans-papier marocain qui habitait au dessus de l'appartement visé par le Raid mercredi dernier à Saint-Denis, raconte, depuis le centre de rétention de Vincennes où il a été placé, sa semaine de « cauchemar ».

    Nordine Touil, marocain de 31 ans, vit en France depuis douze ans. Il a une petite fille de sept ans, française comme sa mère, dont il est séparé. Jusqu'à mercredi dernier, il habitait avec deux amis, marocains eux aussi, dans l'immeuble de la rue du Corbillon, à Saint-Denis, où le Raid est intervenu pour déloger Abdelhamid Abaaoud et ses acolytes. Joint hier à l'intérieur du centre de rétention administrative de Vincennes, il raconte l'assaut des forces de police, le déluge de feu, cette balle qui l'atteint au bras gauche, l'arrestation musclée, la garde à vue à Levallois et, pour solde de tout compte administratif, l'obligation de quitter le territoire notifiée par la police. « Tu vas prendre 30 ans, pas parce que t'es terroriste, mais parce que t'es con », lui aurait même lancé un policier vendredi dernier, à quelques heures de la fin de la garde à vue. Choqué et inquiet, il se confie.

     

    "Le flic m'a dit: 'tu vas prendre trente ans'...

    « C'était un cauchemar. Il était quatre heures du matin, on était en train de dormir. On a entendu un grand boum. Je suis sorti de mon lit pour voir ce qui se passait, je suis allé à la fenêtre, et c'est là qu'on m'a tiré dessus. J'ai été touché au bras gauche. Ensuite, les policiers ont cassé la porte et sont rentrés dans mon appartement; ils ont crié: "Déshabillez-vous! Déshabillez-vous!" Ils nous ont embarqués, à poil, en nous mettant des tartes, des claques, des coups de matraque. On est resté comme ça deux heures, dans le froid, au bas de l'immeuble. Evidemment, on n'a rien pu prendre, aucune affaire, aucun papier, pas d'argent. Tous les documents que j'avais et qui prouvaient ma présence en France depuis douze ans, ils sont restés là-bas, dans l'appartement. Je ne sais pas s'il en reste grand chose. Ensuite, ils nous ont donné des pantalons trop grands, des chaussures trop serrées. Quelle vie de chien...! »

     

    La garde à vue à Levallois

     "Ensuite, les policiers m'ont emmené à l'hôpital pour soigner mon bras. J'ai été opéré pendant plusieurs heures, je ne sais plus combien exactement. Le mercredi midi, je suis sorti de l'hôpital et ils m'ont emmené au commissariat de Levallois (sans doute au siège de la sous-direction antiterroriste, situé dans cette ville des Hauts-de-Seine - NDLR). Avec mes amis, on a été transféré avec des bandeaux sur les yeux. Ils nous les mettaient aussi quand on passait de la cellule à la salle d'interrogatoire. On nous a dit qu'on avait le droit de voir un médecin et d'avoir un avocat. J'ai demandé les deux, ils ont amené le médecin, mais pas l'avocat. Là-bas, ils ne nous ont pas frappés, mais ils nous ont posé tellement de questions, c'était terrible. "Est-ce que vous êtes musulman? Est-ce que vous faites la prière?" J'ai dit 'oui, je suis musulman, mais pas pratiquant'. "Est-ce que vous connaissez Daech?" Oui, parce que je regarde la télévision, et qu'ils en parlent souvent à la télé. "Est-ce que vous savez ce qu'est le Takfir (l'anathème jeté par certains extrémistes islamistes contre ceux présentés comme de 'mauvais musulmans' - NDLR)?" J'ai dit non, que je ne connaissais rien à tout ça. Ils m'ont demandé qui venait chez moi, qui je connaissais, où j'étais le 13 novembre, si j'allais en Belgique... J'ai dit oui, une fois, en 2008. Plein de questions que j'ai oubliées... Au bout de deux jours, ils ont fini par nous amener un avocat. Mais il nous a à peine parlé, ne nous a rien expliqué. Je dirai qu'au bout de 24 heures, ils avaient compris qu'on n'avait rien à voir avec les terroristes. Mais ils nous ont quand même gardés presque quatre jours! Résultat, je dors mal, je me réveille au milieu de la nuit, je fais des cauchemars."

    La rétention à Vincennes 

    "Le vendredi soir, un flic est venu me voir pour me dire: 'Toi, t'es dans la merde. Tes potes, ils vont sortir, mais toi, tu vas rester ici, tu vas prendre 30 ans. Pas parce que t'es un terroriste, mais parce que t'es con.' C'était pour me faire peur. Mais ça a marché! Toute la nuit, j'ai pas arrêté de penser à ça. Trente ans... Alors que je n'ai rien fait. Le samedi, la garde à vue était terminée, et ils nous ont dit qu'on devait quitter le territoire. On a été amené au centre de rétention de Vincennes. Là, les choses se sont un peu calmé. On a pu voir une association, qui va nous mettre en relation avec un avocat. Et on doit voir le juge jeudi, c'est lui qui doit décider si on doit rester ici ou si on est libéré. Au moment où je vous parle, j'ai mal à mon bras, j'ai trop mal. Ils ont changé le médicament, je crois. Ma main est gonflée 'grave'! J'ai pas encore réalisé ce qui m'arrive. Je suis encore sous le choc. J'ai maigri. Je faisais 80 kilos, j'en fais plus que 66. Vous vous rendez compte, j'ai perdu 14 kilos en une semaine! Et si je parle aujourd'hui, c'est parce que je veux que tout le monde sache que je n'ai rien à voir avec les terroristes et que je suis une victime."

     

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  • RENCONTRE DEBAT DES REGIONALES AVEC DES UNIVERSITAIRES, DES SYNDICALISTES, DES CANDIDATS DU FRONT DE GAUCHE

    La mer en Bretagne a fait vivre des générations d’hommes dans la pêche, la construction navale, la transformation du poisson…
    La mer c’est aussi des enjeux environnementaux et alimentaires importants, une source d’énergie, de transport, de loisirs qui nous concerne tous...

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  • La France, puissance maritime qui s’ignore

    Les possessions maritimes de la France - Crédit photo : Ifremer

    Texte publié dans La Revue internationale et stratégique N°95 (IRIS) – Télécharger la version pdf de ce dossier

     

    La France dispose du deuxième territoire maritime du monde. «Les larmes de nos souverains ont le goût salé de la mer qu’ils ont ignorée ». Cette phrase de Richelieu porte toujours : le gouvernement de François Hollande méprise ce potentiel de notre pays. La mer est pourtant le nouvel horizon de l’humanité. Elle est aussi un bien commun essentiel gravement menacé. Et la France ? Son devoir est fixé par son rang. C’est une opportunité fantastique pour notre peuple dans le siècle qui commence. La mer a le goût du futur pour les Français.

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  • http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360/public/2015/10/14/le-scrutin-dans-le-detail.jpg?itok=0VeXVoZk

    Les conseillers régionaux seront élus au scrutin de liste selon un système mixte combinant les règles des scrutins majoritaire et proportionnel. | AFP

     

    Comparé aux précédentes régionales, le scrutin 2015 est quasi identique. Principaux changements: 13 nouvelles circonscriptions, pas de cumul des mandats et stricte parité.

     

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  •  
    Juste un mot pour vous rappeler que le débat que nous organisons vendredi à Plourin (18h) sur l’avenir de notre système de santé
    est ouvert à tous et toutes. 
     
    Il s’inscrit, certes dans la campagne des Régionales, mais aussi dans la durée de notre bataille
    pour un système de santé de qualité et accessible à tous et toutes. 
     
    Nous continuerons à soutenir les luttes qui s’y mènent et tenterons de dégager ensemble les réponses 
    qui s’imposent et les actions à construire
     
    La santé n’est pas une marchandise, c’est un droit. 
     
    Voilà pourquoi le Front de Gauche sest engagé à faire converger les revendications 
    des personnels et celles des usagers.
     
    Nous vous attendons nombreux-ses vendredi 
    à 18H salle du cheval blanc à Plourin les Morlaix

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  • IMPOTS LOCAUX DES RETRAITES LES PLUS MODESTES : LA BOMBE A RETARDEMENT DE LA ½ PART A EXPLOSE !

    Des centaines de milliers de retraités parmi les plus modestes ont vu leurs impôts locaux exploser.

    Taxe foncière pour certaines et certains, taxe d'habitation pour la plupart.

    Il s'agit d'augmentations énormes puisque parfois la taxe due passe de 0 (le redevable était exonéré) à plusieurs centaines d'euros.

    Une somme parfois impossible à payer sauf à demander des délais, à puiser dans les économies ou à demander de l'aide aux proches!

    L'origine de ces hausses substantielles remonte à 2008 sous le gouvernement Fillon qui a fait voté dans la Loi de Finances 2009 la suppression de la ½ part supplémentaire pour les personnes veuves, divorcées ou séparées qui avaient un enfant imposé distinctement.

    La suppression de ce dispositif fiscal a été progressive à partir de 2009 et totale en 2013.

    Il est maintenu pour les personnes ayant élevé seules leurs enfants pendant au moins cinq ans mais n'est plus valable pour les parents isolés ou veufs ayant élevé un enfant.

    Si les contribuables imposables ont vu leurs impôts augmenter dès la première année de suppression de ce dispositif, ce sont les contribuables non-imposables, souvent donc les plus modestes, qui en ont subi les effets pour la première fois en 2015.

    La perte de la ½ part a en effet entraîné la modification et l'abaissement des plafonds d'exonération liés au revenu fiscal de référence qui par effet mécanique, a augmenté privant les contribuables d'une condition d'exonération de la taxe foncière mais aussi de la taxe d'habitation.

    La contribution à l'audiovisuel public est également concernée.

    Les accueils des centres des Finances Publiques reçoivent un afflux massif de contribuables désemparés devant cette augmentation de leurs impôts qu'ils n'avaient pas prévue.

    Pour la CGT, les conséquences de la suppression de la ½ part doivent être immédiatement annulées et ce de manière rétroactive.

    La CGT Finances Publiques demande à la Direction Générale des Finances Publiques de chiffrer avec précision l'ampleur de ce phénomène, et de traiter les difficultés de règlement par des consignes générales de bienveillance et d'humanité vis à vis de ces populations de contribuables déjà malmenées par la non revalorisation suffisante des pensions. Les services d'accueil physique doivent être renforcés en termes d'effectifs d'agents des Finances Publiques formés. Les populations les plus fragiles doivent être reçues dans des conditions dignes et faire l'objet de mesures personnalisées adaptées à leur situation financière dans les délais les plus courts possibles.

    La CGT Finances Publiques interpelle le Gouvernement afin de réexaminer le dispositif fiscal d'imposition des personnes retraité-es et demande de manière immédiate le rétablissement de la ½ part pour toutes les personnes vivant seules et ayant élevé au moins un enfant.

    La CGT appelle à une mobilisation massive avec et pour les retraité-es le 24 novembre prochain et à une grève massive à la DGFIP le 18 novembre prochain

    Communiqué de la CGT Finances Publiques, Montreuil - le 31 octobre 2015

    Impôts locaux des retraités les plus modestes: la bombe à retardement de la 1/2 part a explosé! (CGT Finances)
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  • Une partie des candidats du Front de gauche dans le Finistère dont neuf membres du PCF, cinq du Parti de gauche et quatre Ensemble.

     

     Le Front de gauche a présenté, mercredi soir, sa liste finistérienne pour les régionales, « Pour une Bretagne sociale et écologique : l'Humain d'abord ! », conduite par Catherine Boudigou, médecin, d'Audierne. Cette dernière s'est réjouie d'être parvenue à « faire alliance autour d'un vrai projet commun », avec des gens « aux positions assez nuancées ». Elle a accepté de devenir la tête de liste dans le département « parce que ce n'est pas possible qu'il n'y ait pas de liste dans le Finistère pour incarner la vraie gauche ».

     

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  • Une fois de plus John Kerry s’est rendu au Proche-Orient pour tenter de sauver la mise à Israël qui porte l’entière responsabilité des violences de ces dernières semaines. Sa visite a été présentée comme ayant permis un accord sur la mise en place de caméras permettant de documenter la situation sur l’esplanade des mosquées et d’acter un engagement à suspendre la colonisation.

    Il n’en est rien.

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  • Les militants du Front de Gauche pays de Morlaix distribueront le premier tract de la liste "Pour une Bretagne sociale et écologique", conduite par le Front de Gauche, et Xavier Compain, Sylvie Larue, Catherine Boudigou et Philippe Jumeau ce samedi 31 octobre sur le marché de Morlaix, de 10h à 12h30.

    Nous annoncerons en même temps à la population la réunion du vendredi 6 novembre à 18h à Plourin les Morlaix sur la loi santé et la réforme de l'hôpital et de la protection sociale, dans le cadre de ces élections Régionales, en présence de Catherine Boudigou et Xavier Compain.

    Venez échanger avec nous sur les enjeux de ces élections régionales!

     

    Régionales: Distribution de tracts du front de gauche à Marché de Morlaix le samedi 31 octobre

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  • Le clip de la chanson en hommage à Stéphane Hessel

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